Namur is a joke, le festival de GuiHome revient à Namur : “Si le Namurois n’est pas drôle, il adore rire” (2024)

  1. Accueil
  2. Culture

Vidéo

Parce qu’il lui restait un peu de temps dans un agenda pourtant surchargé, l’humoriste namurois GuiHome a lancé l’an dernier son propre festival de l’humour. Après une édition réussie, Namur is a joke revient du 23 au 26mars prochain.

Mathieu GolinvauxJournaliste reporter d'images

  • Publié le 12-03-2023 à 08h00
  • Mis à jour le 12-03-2023 à 08h39

L’humoriste GuiHome ne doit pas connaître la définition du mot “s’ennuyer”. Alors qu’il est difficile de passer à côté de ses sketchs sur les réseaux sociaux, l’an dernier, le Namurois a décidé de s’ajouter une énième casquette en lançant Namur is a joke, son propre festival humoristique. Après avoir accueilli plus de 8000 personnes en 2022, le festival poursuivra sa croissance dans une dizaine de jours avec sa seconde édition. On a discuté avec le boss.

GuiHome, un mot tout d’abord sur l’organisation de cette seconde édition ?

On est en plein dans les préparatifs. La première était un succès, donc nous nous sommes rapidement dit pourquoi ne pas continuer. Elle aura lieu du 23 au 26 mars. Ce sera à chaque fois le dernier week-end de mars. Ce sera assez costaud. Là, on est super excité parce que le temps passe.

Namur is a joke, le festival de GuiHome revient à Namur: “Si le Namurois n’est pas drôle, il adore rire” (2)

Quel bilan avez-vous tiré de la première édition ?

On est encore plus motivé de présenter cette deuxième édition, parce que nous surfons sur une première édition qui a plus que cartonné. Nous avons plus de 90 % de taux de remplissage. En sortie de pandémie, c’était inespéré, notamment parce que jusqu’au dernier moment, on ne savait même pas si on allait pouvoir faire ce festival ou non. Désormais, on est impatient de surfer sur cette bonne énergie pour assurer la deuxième. On s’est encore un peu plus professionnalisé. On a fait de belles réunions pour voir ce qui avait coincé, ce qui avait cartonné. On peaufine, s’améliore et on dompte notre projet.

Je suis un peu victime de mon énergie. J’aime la dompter en créant pas mal de projets, puis je suis un grand fan de ma ville de Namur.

GuiHome

À la base, vous êtes humoriste, pourquoi cette envie de vouloir passer de l’autre côté ?

Je suis un peu victime de mon énergie. J’aime la dompter en créant pas mal de projets, puis je suis un grand fan de ma ville de Namur, sans doute même un peu trop parce que je perds mon objectivité, mais je l’adore de trop. Je trouve qu’il manquait cette case humoristique. Il y avait quelques humoristes qui passaient par là, mais sans que ça marque les esprits. Organiser un festival d’une telle intensité, permet de replacer Namur sur la carte de l’humour en francophonie et ça permet de surfer sur quelque chose qui est tout nouveau en Belgique : cette abondance d’humoristes belges de qualité, qui dépassent les frontières, qui font des comedy clubs parfois deux ou trois par soir dans la même ville, etc. Il y a vraiment une nouvelle mouvance autour de l’humour en Belgique et donc je trouvais ça chouette qu’ils puissent tous se réunir. Ce n’est pas tant d’organiser un festival qui est fou, mais c’est de se dire qu’il y a 40 humoristes sur 4 jours et qu’il y a une majorité de Belges. Ce n’était pas le cas il y a quelques années. On misait sur les humoristes français ou autres pour compléter sa programmation. Nous faisons venir des humoristes français ou suisses et bientôt je l’espère des Québécois pour compléter, mais nous pourrions faire un festival uniquement avec des humoristes belges et ça, c’est quelque chose de nouveau.

Je ne voulais pas qu’il y ait qu’un public namurois qui se sente concerné par le festival.

GuiHome

Qui, le boss du festival, conseille-t-il d’aller voir absolument ?

La programmation est faite en équipe. On travaille au coup de cœur, et avec les contraintes du milieu. Il y a les humoristes en tournée et ceux qui ne le sont pas, donc on doit évidemment sauter sur ceux qui sont en pleine promo et qui seront sur scène à ce moment-là. On essaie de faire une programmation qui est très large. Je ne voulais pas qu’il y ait qu’un public namurois qui se sente concerné par le festival. Je voulais que toute personne, d’où qu’elle vienne, quelque soit sa classe sociale, son métier, ses envies, etc. puisse se dire : “ce spectacle est fait pour moi et donc je prends mon billet.” C’est pour ça par exemple qu’on voit Vincent Dedienne partager l’affiche avec Nicolas Lacroix qui est un tout jeune humoriste ici du web. C’est génial de mélanger tous ces humours. Donc j’ai 1001 spectacles à vous conseiller. C’est hyper riche et puis il y a aussi les concerts pour le public qui est moins fan d’humour. C’est une façon de leur dire que le festival est aussi fait pour eux.

Et donc le Namurois aime l’humour ?

Oui, je pense que le Namurois aime l’humour. On peut dire plein de choses sur le Namurois notamment qu’il a peur du changement, qu’il est un peu calme, un peu lent, mais le Namurois est curieux, le Namurois reçoit quand même les fêtes de Wallonie, les Solidarités, le Fiff ou encore le festival de la bière. On a quand même plein de moments clés pour faire la fête à Namur et se marrer tous ensemble. Et quand on voit à quel point les billetteries explosent, parce que franchement c’est le cas pour cette deuxième édition, c’est assez impressionnant, cela prouve que si le Namurois n’est pas drôle, en tout cas, il adore rire et ça, c’est le principal.

On peut dire plein de choses sur le Namurois notamment qu’il a peur du changement, qu’il est un peu calme, un peu lent, mais le Namurois est curieux.

GuiHome

Namur is a joke, le festival de GuiHome revient à Namur: “Si le Namurois n’est pas drôle, il adore rire” (3)

Une seconde édition pour Namur is a joke

Après une première édition réussie, le festival namurois de l’humour, Namur is a joke, revient du 23 au 26 mars avec toujours le local de l’étape, GuiHome, à la baguette. «Le festival prend de l’ampleur, annonce d’ailleurs pas peu fier l’humoriste namurois. Comme la première édition était un succès, nous nous sommes dits pourquoi pas continuer. Et ce sera assez costaud cette année.»

Comme l’an dernier, l’affiche mélange les artistes confirmés (Arnaud Tsamère, Vincent Dedienne, Pablo Andres,…) et ceux dont la carrière ne fait que débuter (Sacha Ferra, Nicolas Lacroix, Lætitia Mampaka, Inno JP,…). Et Namur is a joke ne se cantonnera pas uniquement à l’humour puisque de nombreux concerts sont annoncés avec notamment Pierre De Maere, Doria D ou Juicy. «Mais il y a aussi pleins d’ateliers pédagogiques, des ateliers d’écriture, le concours jeune talent, etc. Il y en a pour tous les goûts, du coup, on est super excité que ça commence», glisse encore GuiHome.

Namur is a joke, du 23 au 26 mars. www.namurisajoke.be

Namur is a joke, le festival de GuiHome revient à Namur: “Si le Namurois n’est pas drôle, il adore rire” (4)

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.

Namur is a joke, le festival de GuiHome revient à Namur : “Si le Namurois n’est pas drôle, il adore rire” (2024)
Top Articles
Latest Posts
Article information

Author: Pres. Carey Rath

Last Updated:

Views: 6492

Rating: 4 / 5 (41 voted)

Reviews: 80% of readers found this page helpful

Author information

Name: Pres. Carey Rath

Birthday: 1997-03-06

Address: 14955 Ledner Trail, East Rodrickfort, NE 85127-8369

Phone: +18682428114917

Job: National Technology Representative

Hobby: Sand art, Drama, Web surfing, Cycling, Brazilian jiu-jitsu, Leather crafting, Creative writing

Introduction: My name is Pres. Carey Rath, I am a faithful, funny, vast, joyous, lively, brave, glamorous person who loves writing and wants to share my knowledge and understanding with you.